Frankenstein: la tunique-robe post apocalyptique
Publié le 7 Juillet 2012
Pfiou ... j'ai réussi à écrire apocalyptique ... oups, je viens de m'apercevoir que j'ai fait une erreur. C'est bon, c'est corrigé. Enfin je crois. On va dire que c'est bon comme ça. Que celui qui a un petit Robert à portée de la main me jette la première pierre.
Je m'étais promis de faire du ménage et de la couture aujourd'hui. Je suis fière d'annoncer que ça fait 2 heures que je trouve des occupations beaucoup plus importantes. No comment, merci.
Je me disais qu'il fallait vraiment que je continue cette liste de Frankenstein, de façon à les faire passer à la postérité avant la poubelle (ou, pour les plus chanceux, le carton à chiffons).
Aujourd'hui j'ai le plaisir de vous présenter le produit de ma période je-suis-une-artiste-libre-je-n'ai-pas-besoin-de-patrons. Mouai. Avec un état d'esprit comme ça, c'était bien mal parti.
Mon raisonnement était le suivant. Cette robe que j'adore ... oh ben mince. Je viens de me rendre compte que je ne vous ai jamais parlé de cette robe que j'ai faite et que j'adore. C'est pourtant suffisamment rare pour être noté. Il faudra que je vous en fasse une photo. Bref, j'ai fait une robe à base de rectangles et de trapèzes, en suivant scrupuleusement un tuto (à 2-3 détais près). Et miraculeusement, j'étais heureuse du résultat. Je me suis donc laissée enivrée par ce succès. Bien mal m'en a pris.
J'ai donc décidé de faire une tunique (ou une robe, je ne sais plus) sur ce même principe mais pas pareille. Alors j'ai pris un tissus ... et c'est là que ça a commencé à aller de travers. J'ai pris un tissus, acheté au stoffenspektakel, qui tient plus du sac de jute que de la cotonnade élégante et légère : un cauchemar à travailler et un rendu plutôt brut (pour rester poli). Ensuite, j'ai découpé des rectangles et je les ai assemblés. Et ça a donné ça :
Ce qui m'a fait comprendre une règle fondamentale : sauf à être un génie dans son domaine, si on ne sait pas ce qu'on veut obtenir, on n'obtient rien.
Sur ce, je vais peut-être répondre à l'appel de ma serpillère ... à moins que je ne trouve autre chose de plus urgent à faire ;-)