Ouap ouap ouap ...

Publié le 8 Juin 2015

C'est à peu près le bruit que j'ai fait lorsque je suis venue sur mon blog aujourd'hui. Qu'est-il arrivé ? Ouille ... il va falloir que je range ma chambre.

En cousant ces derniers jours (en fait, c'est un truc de dingue, parce que ça fait super longtemps que ça ne m'était pas arrivé), je me suis rendue compte que j'avais oublié de vous parler d'un chantier important que j'avais mené lors de l'organisation de mon mariage : les robes des demoiselles d'honneur. Parce que, petite folle que je suis, j'avais décidé de les faire moi-même. Moi-même moi-même, sans sous-traitance. Avec 4 petites filles d'honneur (ma grande nièce adorée, si tu lis ça, pardonne moi. A l'époque, tu n'étais déjà plus une petite fille), dont aucune n'habitait à moins de 200 km. Ce qui devait arriver, arriva bien entendu puisque je dus réaliser une cinquième robe en catastrophe.

Paradoxalement, ce projet m'a rendu meilleure couturière (exit les erreurs de débutantes quand on coud 5 robes en peu de temps) mais m'a rendu la couture beaucoup moins marrante. C'est mon défaut. Quand je décide d'escalader le Mont Blanc (Mont Blanc modeste certes) et que j'y arrive, j'ai tendance à me désintéresser de l'escalade. Même s'il reste l'Everest à escalader. J'avais trouvé plus fun, plus nouveau.

Bref, vous voulez voir les photos des dites robes ?

Et bien, il va falloir attendre que je mette la main sur une photo ... une sur laquelle on ne reconnait pas les demoiselles et une de dos. Parce que la robe était très simple avec juste un joli détail dans le dos. Joli modèle. Il faudra que je vous parle du bouquin aussi. Japonais. Très cool pour des petites filles modèles.

Bref, tout ce qu'il faut retenir de ce blabla sans fin est que j'ai cousu ce week-end. A la machine (je précise, parce que je me suis faite une jupe l'an dernier, mais entièrement à la main. Il faudra que je vous montre).

Comme mon cher époux était parti faire *quelques* kilomètres en vélo, j'avais de longues heures devant moi. Et j'ai décidé de m'attaquer à des tailles enfant (veuillez noter que personne ne porte de taille enfant ici, c'est pour un cadeau). A près de longues heures sur Pinterest, j'avais retenu deux modèles. Et j'ai réalisé les 2 en 2 jours. Truc de dingue je vous dis.

Dans l'ordre chronologique, je vous présente le Ruffled Halter de Oliver + s.

Je me suis bien amusée à le réaliser même si j'ai eu la flemme de lire les explications en anglais et que j'ai arrangé un peu les choses de façon à ce que, si d'aventure un volant se soulève, on ne voit pas le haut tout moche du volant en-dessous. C'est pas clair ? C'est pas grave, je me suis comprise. Et si vous vous lancez dedans, vous comprendrez aussi. Une petite lumière s'allumera dans votre tête et vous vous direz "c'est donc ça qu'elle voulait dire !!!".

Et là, j'ai une photo :

Ouap ouap ouap ...

Alors le coton vient de je ne sais plus où parce que ça fait super longtemps que je l'ai. Peut-être de la maison en tissus.

J'ai eu énormément de plaisir à le faire et le résultant est bluffant. Je suis vraiment très très fière de moi. Alors je le dis. Je suis très contente. Mon mari m'a dit que ça avait l'air acheté. C'est idiot, mais ce genre de remarque me fait toujours très plaisir. Après coup, je me dis que ça ne devrait pas. ça fait parti des plaisirs honteux de l'existence je suppose.

Bon, ce n'est pas tout ça, mais il faut que j'apprivoise cette nouvelle interface. C'est pas gagné ...

Rédigé par Mon joyeux bazar

Publié dans #Joyeuse couture

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