Ce n'est pas une impression

Publié le 11 Mars 2009

Effectivement, en ce moment, nous cuisinons peu. Ce qui ne nous empêche pas de bien manger.
Changement de rythme au travail, nous trouvons donc difficilement le courage de préparer à manger (j'en profite pour tirer mon chapeau à toutes les mamans sui trouvent le courage de faire à manger après la journée de travail, les devoirs et le bain). Quand on dîne à la maison, en ce moment, c'est plutôt soupe et pain (la soupe n'est même plus maison depuis que j'ai sorti le dernier tup' 2007-2008 du congélateur).
Heureusement, pour sauver nos papilles affamées de saveur, il reste les restaurants et la famille. La famille, avec l'excellent cassoulet mitonné par le papa de Lui dimanche dernier, alors qu'il n'est même pas du Sud-Ouest (on pourrait même dire qu'il est de l'opposé). Je ne connaissais que le cassoulet Willy & Saurien, et ce repas dominical a transfiguré ma vision du cassoulet. J'ai découvert le cassoulet. Miam !!!
A noter, d'ailleurs, une petite improvisation autour de l'ananas avec une verrine meringue maison - ananas - chantilly maison. J'adore les meringues maison (cette fois-ci, elles étaient bien sèches) et la chantilly maison (dans le café après le dessert, c'est un délice. A la cuillère, c'est du vice. Ok, je ne suis pas un ange).

Bon, allez spéciale dédicace pour La Poule, avec son Mont-Blanc réinventé en verrine : un délice

Mont-Blanc réinventé en verrine

Il vous faut :
1 blanc d'oeuf
42,5g de sucre
De la crème fraîche ENTIERE (on ne le répétera pas assez)
De la crème de marron Clément Faugier (forcément)
Deux vampires qui préfèrent la crème de marron au sang humain

Il faut préparer les meringues :
Préchauffer le four à 150°.
Battre le blanc en neige, ajouter le sucre au fur et à mesure (ça me rappelle la BD Léonard, il y avait un gag sur l'expression "au fur et à mesure", et c'est vrai que le mot "fur" est étrange).
Faire des petits tas (une cuillère à café, c'est bien).
Laisser cuire 65 minutes et laisser les meringues refroidir en même temps que le four (organisation indispensable : le four est inutilisable pendant 3 heures) pour des meringues bien sèches (si vous aimez le côté "je veux payer la résidence secondaire de mon dentiste", cuisez 60 min, retirez du four : elles seront bien collantes).
A 150°, les meringues brunissent. Idéalement, il faut les cuire à 90° en alternant four allumé et four éteint. Dans ce cas, compter 3-4 heures de cuisson (à 90° pendant 1h30, elles doivent moins brunir qu'à 150°. Je n'ai jamais pris le temps de faire le test, alors si le coeur vous en dit, essayez).

Il faut préparer la crème chantilly :
Mettre le siphon à chantilly au congél (oui, nous sommes des petits joueurs : nous avons récupéré le siphon vintage-même qu'on était pas encore nés du papa de Lui) avant toutes chose (oui, même avant les meringues. ou pendant. Bon d'accord, j'aurais pu vous le dire plus tôt. Mais vous allez bien lire l'intégralité de la recette avant de commencer, non ?).
Mettre la crème ENTIERE dans le siphon (un soir, j'étais désespérée, il ne restait que de la crème légère : même au siphon, le résultat est, comment dire, nul).
Rajouter du sucre (c'est le boulot de Lui, la crème chantilly. La quantité, c'est à peu près).
Faites ce qu'il faut avec le siphon (c'est le boulot de Lui).

Il faut préparer la crème de marron :
Ouvrer la boîte de conserve.




Il faut monter les verrines :
Emietter des meringues au fond du verre.
Rajouter une cuillère à soupe de crème de marron (ou moins. ou plus).
Siphonner la crème chantilly par-dessus.

Tadaaammm !
Après, il faut manger.
Et encore après, il faut résister à l'envie de s'en préparer un deuxième. C'est là que ça devient difficile.

Je n'ai pas encore essayer de le customiser mais quelques brisures de marron glacé sur le dessus pourraient être bienvenues. Ou alors mélangées à la crème de marron. Ou alors à part. Ou alors autre chose.

Rédigé par Mon joyeux bazar

Publié dans #Joyeuse cuisine

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article